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La recherche médicale algérienne honorée
Un professeur de pédiatrie à l’Académie française
Le Professeur algérien Mostefa Keddari, chef de service de la clinique médicale infantile au CHU Mustapha Pacha, a été élu membre correspondant étranger à l’Académie nationale française de médecine (Paris). Cette élection a été annoncée hier, à l’occasion d’une Journée scientifique de l’Académie organisée à cet effet.
De tradition, la première division de l’Académie Française de médecine regroupe ses membres autour d’une rencontre scientifique dans le pays étranger du correspondant élu. Cette première division concerne la « médecine et les spécialités médicales ».
Le Pr Mostefa Keddari, qui s’est spécialisé en pédiatrie après son cursus médical suivi également en France, a franchi tous les échelons d’une carrière hospitalo-universitaire, couronnée par les fonctions de professeur chef de service en 1972. Il a exercé dans trois principaux domaines : l’organisation des soins et des urgences pédiatriques à Alger et dans l’ensemble du pays ainsi que dans la réforme des études médicales visant à améliorer la formation des jeunes médecins, pour assurer une meilleure prise en charge des besoins de santé et une répartition équilibrée des compétences sur le territoire. Cette charge l’a conduit à « occuper des positions nationales et internationales de premier plan », a précisé l’Académie.
Il s’est également occupé du développement de la pédiatrie universitaire, à laquelle il a apporté « une impulsion bénéfique ».
Le Pr Keddari a été élu au sein de l’Académie nationale de médecine pour l’ensemble de sa carrière et sur la base des travaux qu’il a présentés à cette institution. Il s’est dit, à l’occasion, très honoré par son élection au sein de l’une des plus importantes institutions de médecine dans le monde, relevant les avantages que pourrait tirer le pays de son adhésion à cette Académie.
Cette dernière « dispose de commissions permanentes dans différentes spécialités médicales qui pourront émettre des avis sur tel ou tel sujet, à chaque fois qu’elles sont sollicitées par l’Algérie ». Il a relevé, en outre, l’autre intérêt pour l’Algérie à avoir un membre au sein de l’Académie, notamment dans le domaine de la recherche médicale, soulignant la possibilité d’entrevoir une coopération médicale avec des groupes de travail algériens.
A propos des projets de coopération, il a précisé qu’ils restent à définir. Le secrétaire de cette prestigieuse institution, Jacques-Louis Binet, a déclaré à l’ouverture de la séance de cette division, tenue à l’Ecole nationale d’administration (ENA) d’Alger, jeudi dernier, que « l’Académie a décidé de recruter Mustapha Keddari, un éminent pédiatre algérien, pour ses grandes connaissances en pédiatrie ».
La première séance de la première division de l’Académie a porté sur des des sujets scientifiques importants ayant trait à la prise en charge des malades du sida en Afrique, aux nouvelles données sur le traitement médical de la maladie de Crohn, aux maladies de la nutrition, à l’ictus amnésique, à la prématurité, l’allergie, le syndrome métabolique et la pharmacogénétique. Des thèmes qui sont aujourd’hui d’une brûlante actualité.
Djamila Kourta.
un autre article, toujour du Quotidien El watan, en date du 22 Décembre 2007.
Citation:
Le professeur Keddari entre à l’Académie française de médecine
Le professeur algérien Mostefa Keddari, spécialiste en pédiatrie, a été officiellement reçu mardi(*) à l’Académie française de médecine. Une cérémonie officielle a été organisée mardi à Paris à l’occasion de la réception des nouveaux membres de cette prestigieuse institution au sein de laquelle le professeur Mostefa Keddari a été élu.
Il a été reçu parmi une trentaine de nouveaux membres, en tant que membre correspondant étranger à la 1re division de l’académie. Cette division concerne la médecine et les spécialités, médicales, alors que les autres reçoivent des membres spécialistes notamment dans les sciences vétérinaires ou pharmaceutiques.
L’Académie française reconnaît « le travail de qualité » qu’il a fourni particulièrement en matière de diabète infantile. « Son expérience de 40 années peut être un exemple à suivre pour des pays en développement, confrontés à cette pathologie en expansion », a noté l’Académie française.
* Mardi le 18 Déc 2007.
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