POUR LA 2EME KESTION G LA REPONSE,peut etre ke ca interressera kkun
La respiration implique normalement le thorax aussi bien que l'abdomen. En effet, physiologiquement, seul le muscle respiratoire principal, le diaphragme, est utilisé :
- Il se contracte, ce qui rend plates ses deux coupoles normalement convexes vers le haut : il crée une dépression dans la cage thoracique, ce qui induit l'inspiration, mais cela se fait au dépens des viscères abdominaux (puisqu'il appuie dessus en se rigidifiant). La pression abdominale augmente donc... et l'abdomen fait saillie vers l'avant parallèlement à l'augmentation de volume thoracique.
Si vous avez des doutes à ce sujet, restez zen : inspirez profondément et voyez ce qu'il advient de vos beaux muscles grands droits de l'abdomen...
Il arrive, en cas de détresse respiratoire, que le diaphragme soit à bout de force, sur le point de lâcher prise. Pour éviter une pause respiratoire aux conséquences fâcheuses, l'individu mobilise alors ses muscles respiratoires accessoires, qui sont en dehors du thorax (muscles intercostaux, muscles du nez, muscles de l'abdomen, scalènes etc), pour aider le diaphragme. Ces muscles vont tout faire pour contribuer à créer une pression négative dans le thorax, comme le faisait le diaphragme.
Sauf que plus aucun muscle n'appuie sur l'abdomen (le diaphragme est out, je vous le rappelle), du coup la pression abdominale diminue aussi. Le thorax s'expand à l'inspiration, mais cette fois il y a rétraction de la paroi abdominale : c'est la respiration paradoxale.
Donc cette respiration paradoxale ne traduit en fait que l'épuisement du diaphragme, et se voit donc dans toute détresse respiratoire sévère (et non seulement pour les volets thoracique). Le score de Silverman, utilisé pour évaluer l'état respiratoire des nouveaux nés, intègre ce paramètre. Avouez que, sauf obstétricien vraiment bourrin, nos nouveaux-nés n'ont pas vraiment de raisons d'avoir de volets thoraciques...