pour vous les verts les ecolos les organisations ou ONG mondiales GreenPeace WWF, Nicolas Hulot et autres. voila pour vous une petite description de ce petit coins de paradis sur terre
L'Algérie signataire de la charte de Washington est entrain de violer ces engagements
Et risque de faire passer une Autoroute tant contestée par les algériens eux même.
Au sommet des montagnes, sur les hauteurs de Bougous, village moyenâgeux entouré de dolmens protohistoriques, la forêt est si touffue qu’il a fallu tracer la tranchée au bulldozer. Celle-ci ondule sur des Kilomètres pour aboutir à la mer, défigurant l’une des plus belles forêts d’Afrique du nord.
A l’Ouest de la frontière, le regard plonge sur un espace lumineux, serti de lacs et d’étangs pérennes, révélant une plaine verdoyante qui offre par moments l’apparence d’une contrée inondée.
Du haut de la montagne on ne voit que le lac Obeira, et le lac Tonga. Le lac El Mellah, trop à l’ouest de la frontière, n’est pas visible de ce point de vue.
Cet ensemble constitue un bassin versant, qui organise la région d’El-Kala en un immense écosystème humide. Il est protégé par la communauté internationale, tant son importance mondiale est grande. Il est le plus important parc d’Algérie, l’un des plus importants de la méditerranée.
La forêt d’El Kala, essentiellement composée de chênes Zen et de chênes liège abrite de nombreuses essences, comme le châtaigner et le chêne vert. Par endroit, grâce à l’action de l’homme, le cèdre a repris sa place dans la région.
Les sous-bois sont évidemment très riches. Le chêne comme à son habitude vit en symbiose avec la bruyère, qui fournit une excellente matière première pour la petite fabrique locale de pipes. De nombreuses espèces de pins occupent la partie inférieure du massif. La chênaie protège le myrte et l’aubépine, plantes symboles de la Méditerranée.
Sous l’effet d’une ambiance climatique aussi généreuse, s’épanouie sans réserve dans cette forêt miraculeuse, un patrimoine naturel faunistique d’une grande importance, formé de plusieurs centaines d’espèces végétales spécifiques.
la faune du parc d’El Kala est très diversifiée. Plusieurs centaines d’espèces animales ont été dénombrées. Certaines sont protégées par les instances internationales : citons en particulier le Cerf de Barbarie, le dernier des cervidés africains, en voie de disparition.
Depuis les gros mammifères, jusqu’aux minuscules arachnides, la forêt d’El Kala reste un très bel exemple d’écosystème méditerranéen totalement vierge.
Si l’on pouvait bander les yeux à un touriste, le temps de l’introduire dans la région d’El Kala, et lui demander par la suite, de deviner où il se trouve, il est certain qu’il ne reconnaîtrait pas l’Algérie. En découvrant cette nature, le plus ignorant ne saurait pas de quel continent il s’agit ! Le plus malin devinerait, grâce aux espèces végétales et animales d’origine méditerranéenne qu’il rencontrerait ; mais il hésiterait aussi, sans aucun doute, à cause de la présence des espèces vivantes Asiatiques, Euro-asiatiques et Européennes.Avec la mer et les lacs, les falaises et les plaines tranquilles, le parc d’El Kala n’a rien de comparable, au panorama qu’on trouve dans le sud de la Grèce, de l’Italie ou de l’Espagne.
Ras Ouerdia (Cap Rosa), avant-poste maritime d’El Kala et tout l’arrière pays, jusqu’à la racine des montagnes, sources, étangs, lacs, forêts et garrigues sont le domaine des chasseurs et des pêcheurs.
Le lac Mellah, est le premier lac rencontré si l’on vient par la côte. Il doit son nom à la salinité relative de ses eaux, en contact avec la méditerranée par un bras de mer.
C’est un écosystème d’une richesse inouïe, car il dispose en plus des apports aquatiques maritimes, des sources de montagne.
C’est un Eden de palourdes qui fait le bonheur des Italiens, friands de ce mollusque délicieux.(Mercenaria maercenaria)
Au sud se trouve le lac Obeira, suivi immédiatement à l’est par le lac Tonga. Ces lacs représentent une étape nécessaire à la migration d’oiseaux venants d’Europe et d’Asie.
Ces trois lacs sont pour les oiseaux, soit des quartiers d’hiver, soit des zones d'habitat définitives.
C’est le domaine des grues, des hérons cendrés, des hérons blancs, des aigrettes blanches, des grandes aigrettes, des aigrettes garzettes, des cigognes noires et blanches, bref de tous les volatiles d’Europe, d’Asie et d’Afrique du Nord qu’on peut classer dans la catégorie des échassiers.
C’est également le lieu de rendez-vous des poules d’eau, des poules sultanes et des foulques. Les grèbes sont si nombreux qu’on a peine à y croire. Quant aux canards - Cols-verts, Souchets - et toutes sortes de plongeurs, ils arrivent et repartent par milliers. Les cormorans, même les cormorans nains, très rares tout comme les ibis, sont communs à El Kala.
Les écosystèmes d’El kala aidant, les espèces endémiques ont fait que l’Algérie a bénéficié d’une aide internationale insuffisante mais réelle, en ratifiant le traité de RAMSAR, pour entretenir ce vaste réseau de migration des oiseaux, à l’échelle du monde.
Les rapaces quant à eux, sont dans un équilibre parfait. Tous les aigles et les vautours rares existent à El Kala. Il est donc inutile d’en faire une liste !