30 000 nouveaux cancereux par an en Algerie.
Les dernières statistiques relatives à la propagation du cancer en Algérie montrent la contamination de 250 mille Algériens des différents types de cancer, en enregistrant 30 mille nouveaux cas par an.
Il faut savoir que les cas enregistrés chez les femmes dépassent ceux recensés chez les hommes, selon les dernières statistiques du ministère de la Santé et de la Réforme Hospitalière.
Le Cancer du sein, qui a évolué de manière considérable ces dernières années, vient en tête avec 3575 nouveaux cas attendus, suivi par le cancer du Colon avec 2107 nouveaux cas, le cancer des poumons avec 1668 cas puis le cancer du col de l’Utérus avec 1198 nouveaux cas attendus.
Depuis presque deux mois, les personnes atteintes de cancer vivent une situation très dangereuse, si les autorités concernées n’interviennent pas pour les sauver et leur fournir les médicaments chimiques non disponibles en pharmacie et au niveau du centre Pierre et Marie Curie pour le traitement du cancer.
Le Professeur Bouzid, Chef du Service des tumeurs cancéreuses au centre Pierre et Marie Curie de la capitale a révélé la rareté des médicaments nécessaires au traitement des malades. Ceci intervient au moment où le ministère a promulgué la note n° 007 datée du 22 Novembre 2005, qui stipule la nécessité de garantir le seuil suffisant des médicaments destinés aux malades, surtout ceux qui souffrent de maladies dangereuses comme le cancer. Les malades cancéreux du centre de soins de l’hôpital de Constantine dorment sur le sol en raison de l’absence de surfaces suffisantes pour accueillir les malades en provenance des différentes wilayas de l’Est, qui dépassent les 200 malades par jour, ajouté à cela le service ne possède pas les appareils de soin par rayon, qui sont au nombre de trois.
Les malades s’entassent devant la porte du centre ainsi qu’à son sein, à cause de leur grand nombre et de l’étroitesse du service, ils donnent une image catastrophique en occupant le parking et les couloirs attendant leur tour pour être traité.
S. B/ S. M — El-Khabar
18 février 2007.ça fait peur tout ces chiffres quand même, vous croyez que c'est du a ça ?:ESSAIS NUCLÉAIRES DE REGGANE
Le témoignage d’un professeur irakien
Actualité (Lundi 19 Février 2007)
Au cours de la conférence animée hier à au Petit Théâtre de Aïn Témouchent, le professeur Kadem Aboudi, d’origine irakienne, chercheur et physicien à l’université d’Oran, a souligné que les treize essais nucléaires effectués dans le Sud algérien et déclarés par le France, en particulier la région de Reggane, étaient, en réalité, menés conjointement avec la collaboration d’Israël.
Des signes non trompeurs on été relevés lors des recherches effectuées dans la région et qui ont duré cinq années, comme la présence du badge d’entrée à la base militaire qui portait le signe de l’emblème hébreu que l’assistance a eu le privilège de découvrir lors de la projection du documentaire ou encore d’après les témoignages des survivants du langage utilisé par les officiers militaires au moment de ce regrettable événement. Il dira en substance que l’Algérie n’a de compte à régler ni avec Israël ni avec la France. Si le dossier reste ouvert, c’est parce que ces essais continuent à faire ravage parmi le peuple algérien.
Le professeur Kadem préfère utiliser l’expression de “l’enfer nucléaire de Reggane” aux lieu et place de “essais nucléaires”. Le conférencier estime que ces essais, qui ont pris pour nom gerboise blanche, puis gerboise bleue et enfin gerboise verte en raison de la spécificité de chaque opération, continuent de faire des victimes jusqu’à l’heure actuelle et dont le champ de nuisance des radiations s’étale jusqu’aux États-Unis d’Amérique. Le 31 mars 1961, une bombe de 10 tonnes a explosé lors de l’opération gerboise verte. “Qu’en est-il alors pour le peuple algérien dont le taux d’atteinte de cancer ne cesse d’augmenter chaque année ?” s’interrogea-t-il. Sur un autre registre, le professeur Kadem, qui a à son actif la publication de pas moins de 34 ouvrages sur le sujet, fera remarquer que le France ne remettra jamais les archives ni les chiffres de ces essais, qui ont consommé quelque 120 tonnes de plutonium et d’uranium, soit six fois plus que la bombe d’Hiroshima, aux autorités algériennes et que ces archives sont considérées comme faisant partie de la stratégie du pays donc un secret d’État.
Aussi, lors de son intervention, ce dernier a évoqué la terreur et le terrorisme des pays occidentaux menés contre certains pays. Pour lui, les radiations existent toujours dans cette région de Reggane et qui continuent de faire ravage. Il cite comme exemple le seul chameau qui existe dans tout Reggane.
Les prétendus nettoyages de cette partie de l’Algérie profonde utilisés par la France ne sont que de la poudre aux yeux. Selon lui, rien n’arrête le déplacement des radiations que le sable, qui est constamment en mouvement, véhicule à longueur d’année.
Enfin, le Pr Kadem clôturera son intervention en déclarant que ce dossier ne concerne pas uniquement les historiens et que c’est une affaire qui concerne tous les citoyens algériens à travers les associations sur la protection de l’environnement, le monde de l’éducation, de la culture et de la santé qui devront se solidariser pour se prémunir des dangers qui pèsent sur leur santé.
M. Laradj
Liberte