c'est Djedjiga OUHAMSIOU, femme de fellagha, elle est arrêtée et détenue en 1960. Elle a vécue plus de 10 mois dans les geôles françaises d’El flaye puis 8 mois contrainte chaque dimanche au contrôle auprès des services renseignements français. En prison la résistance de cette femme sous la torture fera d’elle une héroïne au sein du QG de la wilaya III.
Affreusement torturée après la découverte de son activité dans les liaisons et le ramassage des fonds. Elle a subie la gégène dans les parties les plus sensibles du corps notamment dans la gencive pour ne pas avoir dénoncé son mari à l’armée française et pour avoir aidé et alimenté les refuges des moudjahidines.
A ce jour elle garde les traces et les sévices qu’elle avait supportées durant les interrogatoires ou elle ne ressort généralement que dans le coma. Elle raconte même que toutes les techniques sadiques des tortionnaires lui furent appliquées (depuis les coups de poing, les coups de pieds au supplice de l’eau savonneuse (10 litres) qu’on lui introduit à l’aide d’un entonnoir dans son estomac.
Aujourd’hui à 88 ans, même si elle n’est pas recensée au fichier du ministère des anciens Moudjahiddines parcequ’elle ne s’est jamais manifesté par principe, elle demeure pour tous l’une des premières guerrières des Ath Waghlis et tous les anciens combattants du Arch lui reconnaisse son courage et sa contribution dans l’ALN wilaya III.
Certes, elle n’aime pas voir les films de guerre mais c’est avec fierté qu’elle se rappelle l’ordre intimé par le colonel Amirouche et ses collaborateurs pour égorger un bœuf à sa sortie de prison en guise de reconnaissance à son endurance à ne pas divilguer les nombreuses cachettes qu’elle connaissait.