De nouveaux gènes en cause dans la sclérose en plaques

SEP c'est la sclerose en plaque
Cette découverte n'expliquerait qu'une faible part de la maladie liée à des interactions entre gènes et environnement.
LA SCLÉROSE en plaques (SEP) est une des plus fréquentes maladies neurologiques, touchant une personne sur mille. Caractérisée par la destruction des gaines de myéline qui entourent les fibres nerveuses au niveau du système nerveux central (cerveau et moelle épinière), elle se traduit par des troubles de gravité variable selon les patients, limités pour les uns, gravement handicapants pour d'autres. L'origine de la maladie reste mal connue, même si des facteurs à la fois génétiques et environnementaux sont suspectés. Hier, des travaux scientifiques publiés respectivement sur le site de la revue Nature Genetics et sur celui du New England Journal of Medecine révèlent la mise en évidence de deux nouveaux gènes qui favoriseraient cette affection neurologique.

On sait depuis longtemps que la sclérose en plaques présente une composante génétique. Ainsi, les études sur les vrais jumeaux montrent que lorsque l'un est atteint, l'autre a 30 % de risque de l'être à son tour. Pour les frères et soeurs, lorsque l'un est malade, l'autre a 2 % de risque (alors que pour le reste de la population, il est de 0,1 %). Pour autant, on le voit, le facteur génétique n'explique pas tout. Dans les années 1970, plusieurs gènes du système HLA impliqués dans la maladie avaient été identifiés sur le chromosome 6.

Une nouvelle avancée

Les résultats publiés dimanche, même s'ils ne sont pas spectaculaires, représentent une nouvelle avancée. Ces ravaux, réalisés par des équipes américaines et européennes, ont comparé les séquences d'ADN de milliers de patients souffrant de SEP avec celles de personnes indemnes. Ils ont ainsi mis en évidence une plus grande fréquence des anomalies des gènes de l'interleukine 7 et 2 chez les malades, par rapport aux bien-portants. Les nouveaux gènes identifiés contrôlent la fabrication de récepteurs à interleukine (l'interleukine 7 ou IL7 et l'IL2), des protéines qui servent « d'antennes » à la surface des cellules immunitaires. De minimes variations de la séquence de ces gènes entraîneraient un risque accru de 20 à 30 % de souffrir d'une sclérose en plaques. Chez les personnes atteintes, la séquence particulière d'un gène situé sur le chromosome 5 conduirait à une moindre présence de récepteurs de l'IL7 à la surface des cellules, mais à leur plus forte concentration dans le sérum sanguin, selon les travaux de Jonathan Haines (Nashville, États-Unis) publiés dans Nature. Il en résulterait une altération de l'activité du système immunitaire. Les chercheurs ont également identifié des variants du gène IL2R, déjà impliqués dans d'autres maladies immunitaires, dont le diabète de type 1. Chaque gène contribue à seulement une petite partie du risque. Tout n'est pas encore clair dans les causes de la SEP.

Chez les personnes souffrant de SEP, le système immunitaire attaque la gaine de myéline qui entoure les fibres nerveuses. Cette destruction entraîne des sortes de « courts-circuits » qui entravent le passage de l'influx nerveux, causant des troubles de la motricité, de l'équilibre, de la parole ou de la vue.

merci kawkeb

Merci bin Kawkeb , je vois que te pots sont trés interesants , Merci bien

merci a vous tous de lire mes postes

t postes sont tres interessant kawkeb

Je me souviens aussi que quand on a fait le cour on a fait une distribution geographique.....les pays froids sont plus touchés...
....maladie génétique multifactorielle?...Autoimmune?...

et que la sep est tres rare en japon et que la réaction immunitaire est de médiation cellulaire

On va dire que le mécanisme est auto immun mais que la cause est multifactorielle

ZEMSK a écrit:

On va dire que le mécanisme est auto immun mais que la cause est multifactorielle

t'as tjrs reponse a tt toi