plus sérieusement je n'ai ouvert ce topic pour ça je m'en douté qu'un certain nombre l'avait vue mai pour revenir au sujet de l'immigration lisez cette article:
Le calvaire au quotidien des malades cancéreux dépasse tout entendement. En l’absence d’un centre antidouleur pour soulager les souffrances des patients, les services de la santé publique ajoutent une bonne dose de stress et de mauvais sang à ces malades.
Amel vient juste d’avoir ses 26 ans. Age pour toute jeune fille de s’ouvrir à la vie, d’avoir des rêves qui dépassent l’imaginaire et nourrir des espoirs. Seulement voilà, Amel a parcouru près de 600 km, pour arriver au service de sénologie, du Centre Pierre et Marie Curie (CPMC), de l’hôpital Mustapha-Pacha d’Alger. Elle est à son quatrième rendez- vous raté, en l’espace de trois mois. Ayant subi une opération de l’ablation du sein à cause d’une tumeur, plus une chimiothérapie et une radiothérapie, elle nécessite actuellement un traitement antibiotique pour pouvoir reprendre le cours “normal” de sa vie et contrôler son état de santé. Son rendez-vous était prévu pour le 18 août. Hier, le 21 août, elle n’avait toujours pas réussi à voir un médecin spécialiste au service de sénologie. «Le service est fermé du 1er au 31 août», liton sur une note affichée à l’entrée dudit service, aucune signature de la direction. «Cela fait trois jours que je viens tous les matins, dans l’espoir de passer ma consultation, en vain. Je ne peux pas repartir à Tlemcen sans savoir si mon cancer s’est propagé ou pas. Ici, tous refusent de nous donner la moindre information», nous raconte-t-elle, au bout du désespoir. «Le professeur est en congé, vous n’avez pas lu la note indiquant que tout le service est en congé ?» crie la secrétaire médicale sur un ton “dur”, à une vieille dame, venue également pour une consultation. Cette dernière ne sait peut-être pas lire ! La vieille s’avance doucement et s’assoit sur un banc. Après quelques minutes de silence, elle se rapproche de nous et nous interroge, à voix basse, comme pour éviter les foudres de la secrétaire : «Vous avez pu voir le docteur ?» Amel lui répond par la négative. «Comment vais-je faire alors, j’ai très mal, j’ai des difficultés à respirer, j’ai de la fièvre et mon sein est enflé. Depuis trois jours, on me répète que le professeur est en congé, n’y a-t-il que lui dans ce service ?» Agée de 61 ans, la dame ne cache pas sa détresse et son malheur. «J’ai fait tous les autres examens chez le privé sur recommandation de l’hôpital. Maintenant, je dois me faire opérer en urgence», confie-t-elle, séchant ses larmes dissimulées derrière son dossier médical. Notre conversation est interrompue par une altercation entre une autre malade et la secrétaire. Présentant sa fiche de RDV, la patiente a eu droit à une pluie de questions. «Vous avez fait votre opération chez nous ? C’est qui votre médecin ? Où est-ce que vous avez fait vos soins post-opératoires ?» Ne se laissant pas intimidée, la patiente, venue d’Oran, n’en revient pas. Elle est outrée et révoltée par l’accueil qu’on lui réserve. Elle exige de voir le chef de service ou un médecin. «Impossible», lui a-t-on signifié. «Remplissez ce questionnaire, je le ferai monter au professeur», ajoute la secrétaire médicale. Eh oui, le professeur est au deuxième étage. Chanceux ceux qui peuvent monter ces escaliers jusqu’à lui. La plupart des malades sont, quant à eux, vite interceptés et renvoyés chez eux par le rez-de- chaussée de l’immeuble. «On nous a malmenés à plusieurs reprises. Les agents de sécurité nous traitent comme des mendiants. Ils nous suggèrent carrément de repartir chez nous», raconte Amel. Nous les gens de l’intérieur, subissons de la discrimination. On nous demande beaucoup de paperasse comme si nous étions dans une APC pour une demande de logement… », enchaîne la malade d’Oran. «M. Zerhouni ne doit pas se poser des questions pourquoi nous ne votons pas. Il faut d’abord que le service public de l’Etat nous considère comme des citoyens à part entière, avant de nous demander des comptes», martèle-t-elle. Ainsi, le calvaire au quotidien des malades cancéreux dépasse tout entendement. En l’absence d’un centre antidouleur pour soulager les souffrances des patients, les services de la santé publique ajoutent une bonne dose de stress et de mauvais-sang à ces malades. Comme ce malade souffrant d’un cancer de poumon, en stade final de sa vie et qui a été traîné toute la matinée d’hier dans les différents services du CPMC, à la recherche d’un lit. Son épouse, médecin de formation, ne trouve pas ses mots. «Je suis blasée. Nous sommes balancés d’un service à un autre, d’un professeur à un autre. Ici, c’est le diktat des professeurs, il n’y a rien à dire.» Le ministre de la Santé, M. Amar Tou, est interpellé pour mettre un terme à tous ces abus dont sont victimes les malades. Une réforme, ce n’est pas seulement dans les repas servis et les couvertures achetées, mais dans l’accueil et la responsabilité de chacun à veiller aux soins des patients, à leur prise en charge et suivi. «On n’a pas arrêté de nous tartiner des discours sur le dépistage précoce des malades, le diagnostic, mais finalement c’est le stress des hôpitaux qui augmentera nos risques de décès et non pas la maladie elle-même », se désole la malade venue d’Oran, qui a contacté le journal en fin de journée d’hier pour nous apprendre qu’une fois de plus, «on ne veut pas d’elle à l’hôpital. Elle passera une nuit de plus à l’hôtel, avant de tenter sa chance ce matin.»
je sais que vous allez dire que c la faute au autorité ou la secrétaire médicale est mal élevé mais avouez si nous avions assez de médecins ds ce service tous ça 'arrivera pas il ya un manque de moyen c pas parceque on ne veut pas les donner mais parceque on e les a pas demande ou o a pas insisté sur eux j'espère que vous 'êtes pas comme ça vous partez a l'étranger pour vous enrichir et laissé les gant qui on besoin de vous a leur sort